IDIDO VILLAGE

Les cerises de café sont récoltées et cueillies individuellement à la main. Les cueilleurs passent entre les arbres tous les huit à dix jours, choisissant uniquement les cerises d’une couleur rouge foncé.

Les cerises de café sont triées par immersion dans l’eau. Les fruits abimés ou non mûrs flottent, tandis que les fruits mûrs et de bonne qualité coulent. La peau de la cerise et une partie de la pulpe sont retirées, puis le reste est fermenté dans des cuves et lavé pour obtenir un grain propre. Les grains sont ensuite séchés au soleil sur des lits surélevés.

Le projet Sweet Berry

lancé en 2021 dans le but de redonner aux communautés auprès desquelles nous achetons du café, son objectif est d’utiliser une partie de la prime pour financer des initiatives d’accès à l’eau potable en Éthiopie. Selon WaterAid, près de quatre Éthiopiens sur dix, sur une population de 99 millions, n’ont pas accès à l’eau potable. Le manque d’eau, associé à une mauvaise hygiène, peut entraîner de nombreuses maladies évitables. On estime que jusqu’à 80 % des maladies infectieuses en Éthiopie, et jusqu’à 15 % des décès d’enfants, en sont la cause.

Cette année, nous sommes heureux de collaborer avec l’exportateur de café local éthiopien, BNT, pour fournir de l’eau potable au village d’Idido, dans la région de Yirgacheffe. Le village est situé au sommet d’une colline, avec la plupart des habitants vivant le long de la route sur la crête.

Une source d’eau souterraine propre existe à la station de lavage située au bas de la colline, mais elle est difficile d’accès et n’est pas toujours disponible. Bien que les villageois puissent accéder gratuitement à de l’eau potable pendant les heures d’ouverture de la station de lavage, le local abritant la pompe à eau est fermé en dehors de ces heures. Même après avoir récupéré l’eau, ils doivent affronter une montée raide pour revenir au village, ce qui peut être difficile, surtout en transportant un récipient lourd. Pour ces raisons,  de nombreux villageois se tournent vers la collecte d’eau de pluie depuis leur toit, ou vers l’eau de la rivière qui traverse Yirgacheffe et plusieurs autres villes.